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conseil constitutionnel - Page 3

  • Suivi des détenus condamnés pour terrorisme : le Conseil constitutionnel censure les mesures de sûreté

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2020

    Par  le 07/08/2020

    Le Conseil constitutionnel a censuré l’article controversé qui prévoyait la mise en place de mesures de sûreté à la libération des détenus condamnés pour des faits terroristes dans le cadre d’une nouvelle loi adoptée définitivement le 27 juillet dernier par le Parlement.

    « Les articles 1er, 2 et 4 de la loi instaurant des mesures de sûreté à l’encontre des auteurs d’infractions terroristes à l’issue de leur peine sont contraires à la Constitution« , a écrit le Conseil constitutionnel dans un arrêt public rendu ce vendredi.

    La loi prévoyait que le procureur pouvait requérir des mesures de sûreté à l’encontre des personnes condamnées à une peine d’au moins 5 ans pour des infractions en lien avec des faits de terrorisme, allant de l’interdiction de paraître dans certains lieux ou de rencontrer certaines personnes, au port du bracelet électronique, en passant par un pointage régulier auprès des services de police ou de gendarmerie. Des mesures applicables à la sortie du détenu après avoir purgé sa peine. […]

    « La mesure contestée permet d’imposer diverses obligations ou interdictions, le cas échéant de manière cumulative, qui portent atteinte à la liberté d’aller et de venir, au droit au respect de la vie privée et au droit de mener une vie familiale normale« , ont fait valoir les Sages. Alors que le gouvernement voyait dans ces mesures un moyen de « protéger la société » en prévenant le risque de récidive, ses détracteurs dénonçaient une loi « populiste » permettant la mise en place d’une « justice prédictive ». […]

    news.yahoo/bfmtv via fdesouche

  • Covid-19 : le Conseil constitutionnel valide le délit de violation du confinement

    Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2020

    Par  le 26/06/2020

    Le Conseil constitutionnel a validé, ce vendredi 26 juin, l’infraction pénale de violation du confinement Le délit est jugé précis et donc «conforme» à la Constitution. 1,1 million d’amendes ont été dressées pour plus de 20 millions de contrôles, selon le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.

    Le Conseil «juge que le législateur a suffisamment déterminé le champ de l’obligation» faite aux citoyens et «écarte le grief tiré de la méconnaissance du principe de légalité des délits et des peines», explique-t-il dans un communiqué.

    Le délit, créé par l’article L.3136-1 du code de la santé publique, prévoit qu’une personne verbalisée à plus de trois reprises pour violation du confinement dans un délai de 30 jours est passible d’une peine de six mois d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende. […]

    Les «sages» étaient saisis par la Cour de cassation, qui a examiné en mai plusieurs questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) visant cet article. La plus haute juridiction judiciaire a relevé que le législateur avait «créé un délit caractérisé par la répétition de simples verbalisations», «susceptible de porter atteinte au principe de légalité des délits et des peines qui résulte» et au «principe de la présomption d’innocence». […]

    Le Figaro via fdesouche